Audrey a 35 ans, elle a fondé Monpetitbikini il y a maintenant près de 10 ans. Après des études en école de commerce, elle s’est spécialisée dans le luxe, la communication et le marketing. A la base, “je n’avais pas forcément une volonté d’entreprendre, c’est venu plus tard”, nous confie Audrey. Elle a donc débuté son parcours professionnel dans le luxe au sein du groupe LVMH notamment.
Très vite, Audrey s’est lassée “des gros groupes et du luxe” et s’est découvert une “envie de travailler dans une PME afin d’être plus dans le réel et la mode accessible.” Elle effectue alors son stage de fin d’études chez Les Néréides une marque de bijoux créateurs parisienne, elle y est finalement restée… 3 ans. “Cela a été une révélation, la PDG, Pascale Amaddeo est une femme très inspirante et incroyable, qui m’a appris à gérer une entreprise. C’est de cette rencontre qu’est née mon envie d’entreprendre.”
Monpetitbikini : La naissance du concept
Après une rupture conventionnelle, Audrey savait qu’elle voulait créer une entreprise, mais elle ne savait pas encore quel type d’entreprise. “J’ai regardé ce qu’il se passait autour de moi, j’analysais la situation économique actuelle.”
La naissance du concept Monpetitbikini est venu tout simplement lors d’un déjeuner entre amies… Déjà férue de mode il y a 10 ans, une de ses amies lui demande un conseil pour trouver un maillot de bain en plein hiver. Audrey nous confie “une colle, je ne savais pas quoi répondre.” Le soir, Audrey fait le tour de Paris, des grands magasins et n’a rien trouvé, de même que sur internet. La révélation ne se fait pas attendre : pourquoi ne pas créer son propre site de ventes en ligne de maillots de bain !
Parfois, il n’y a pas besoin d’innover pour trouver une idée d’entreprise, il suffit de regarder ce qu’il manque autour de soi et dans sa vie quotidienne.
Devenir chef d’entreprise de monpetitbikini
Pour Audrey, la France est “un beau pays pour entreprendre, il y a beaucoup d’aides pour se lancer dans l’entrepreneuriat”. Le plus compliqué a été ses “angoisses et la peur d’échouer”. A l’époque, le e-commerce n’était pas démocratisé comme aujourd’hui, Audrey est malheureusement tombé sur un arnaqueur qui a volé son nom de domaine Monpetitbikini, mais “je me suis battue.”
Ensuite, le plus compliqué a été de convaincre la première marque “à me faire confiance et à travailler avec moi”. A l’époque tout le monde pensait que le vente en ligne de maillots de bain ne fonctionnerait pas.
Monpetitbikini : CMS, logistique, paiement
Lors de ses premières années d’existence, Monpetitbikini était sur Wizishop une solution de sites pré-conçus et très simple pour démarrer.
Aux vues de son développement ces derniers temps, l’équipe de Monpetitbikini a décidé de passer sur un Magento afin d’avoir plus de liberté sur le code par exemple, et pour satisfaire un besoin de beaucoup de fonctionnalités. Cela permet de “grossir en gardant une certaine stabilité” nous confie Audrey.
Bien évidemment, “ce ne sont pas les mêmes coûts, c’est plus difficile à utiliser, il faut avoir des développeurs en interne.”
Concernant le paiement, Monpetitbikini utilise Hipay qui est spécialisé dans les paiement en ligne et permet de mieux lutter contre la fraude.
Monpetitbikini est disponible partout dans le monde via toutes sortes de livraisons : Click&Collect, boutiques l’été, DHL pour l’étranger, Chronopost…
Les réseaux sociaux et les partenariats
La marque Monpetitbikini est présente depuis le début sur les réseaux sociaux, d’abord sur Facebook puis ensuite sur Instagram. Les réseaux sociaux viennent reprendre des parts de marché là où l’entreprise a pu en perdre suite à la venue de concurrents sur le marché.
Audrey s’est ensuite lancée sur Instagram avec son compte personnel audreymonpetitbikini, aujourd’hui elle est suivie par plus de 55 000 personnes. Selon elle, cela apporte un aspect humain à sa marque, en témoigne cette remarque étonnante d’Audrey : son compte personnel fonctionne mieux que la page marque alors que cette dernière a plus de followers.
Audrey pour sa marque monpetitbikini a réalisé 3 collaborations avec la blogueuse, instagrameuse et influenceuse Noholita (Camille Callen de son vrai nom, 862K abonnés sur Instagram). Ces collaborations ont “boosté les réseaux sociaux et cela a apporté de la visibilité” à Monpetitbikini. Pour Audrey, Noholita a apporté “une vraie visibilité, une reconnaissance et une image super quali”. Au-delà de cette visibilité, pour Audrey “Camille m’a apporté beaucoup en création”. Effectivement, Audrey a 2 marques en propres : Monpetitbikini et Noholita. “Camille a un style complètement différent du mien et donc elle m’apporte quelque chose d’un point de vue du stylisme”.
Pour travailler avec des personnes sur une marque (notamment au niveau des influenceurs), pour Audrey il faut dans premier temps que “cette personne nous inspire, avec un vrai univers en adéquation avec sa marque.” On ne peut pas choisir les gens avec lesquels on travaille “en fonction de leur nombre de followers”.
Les nouveautés monpetitbikini
Audrey a décidé de faire “évoluer mon business model” et se retrouve “à un tournant de mon entreprise”. Aujourd’hui, “j’ai décidé de me consacrer à mes marques en propre car c’est ce qui me fait kiffer et je ne vois plus la légitimité de distribuer des marques qui sont un peu partout”. Ce changement opérera dès l’été 2020 !
Comme on peut s’en douter, les maillots de bain sont des produits d’été, même si des personnes partent au soleil l’hiver, ce n’est pas la majorité et monpetitbikini reste un business très saisonnier. C’est pourquoi, Audrey a décidé de lancer une offre de contre-saisonnalité à découvrir dès maintenant sur le site de Monpetitbikini !
Les conseils d’Audrey pour les futurs entrepreneur(e)s : avoir une histoire à raconter et apporter quelque chose de différent !
