Pour ce nouveau podcast, nous avons rencontré Marine Daul Mernier, Co-fondatrice de l’entreprise OMAJ. Lors de ce nouvel épisode, nous avons abordé le concept de dépôt-vente de seconde main en faveur de l’écologie.
Marine et Paul, associés et cofondateurs de OMAJ, n’étaient pas initialement prédestinés au monde de la mode. Leurs convictions et leur envie de vivre dans un monde meilleur les ont poussés à réaliser leur projet, un dépôt-vente de seconde main en ligne.
OMAJ est une plateforme en ligne de dépôt-vente de vêtements, qui sélectionne des pièces de seconde main, les vérifie et les expertise avant de les remettre en circulation sur leur site. La devise de l’entreprise : réduire l’empreinte carbone sans omettre la qualité.
Inspiré du mot “hommage”, le nom de OMAJ a en effet été choisi “pour rendre hommage à toutes les pièces, tous les vêtements qui existent déjà, et à toutes les personnes qui ont travaillé dessus” comme nous explique Marine.
Un vêtement c’est énormément de ressources prises à la planète, comme les matières premières, l’énergie, l’eau, les pesticides… En parallèle, des personnes ont également travaillé dans la conception du vêtement, et OMAJ voulait donc faire honneur à tout ce temps et à toutes ces ressources qui ont déjà été utilisées, mobilisées, en donnant une seconde vie aux vêtements.
Une acquisition basée sur l’amélioration de la life time value
La stratégie d’acquisition de OMAJ se concentre sur l’amélioration de la life time value. L’entreprise est un business à fréquence d’achat importante, et souhaite donc favoriser le retour des clients déjà acquis, plutôt que d’en obtenir de nouveaux.
Comme le précise Marine “un français achète en moyenne 10 kilos de textile par an”. Afin de poursuivre dans cette démarche respectueuse et en faveur de l’écologie, le choix de OMAJ est donc de privilégier la fidélisation de ses clients, qui préfèrent le mode de consommation de vêtements de seconde main à d’autres.
Concernant la stratégie d’acquisition de nouveaux clients chez OMAJ, elle se concentre sur 3 types de canaux :
- L’organique (par le bouche à oreille, les réseaux sociaux, le SEO…)
- Les partenariats (distribution via des marketplaces tierces, acteurs du monde du retail physique)
- SEA (paid sur la régie facebook)
Une vente sur la plateforme facilitée
Si acheter des pièces vendues par OMAJ est facile, vendre des vêtements que vous ne mettez plus sur la plateforme l’est tout autant.
Le processus de vente fonctionne ainsi :
- Faire le tri chez soi des vêtements qu’on ne met plus ;
- Avoir un minimum de 5 pièces à vendre ;
- S’inscrire sur le site OMAJ ;
- Valider les critères de sélections des pièces acceptées sur le site ;
- Estimer le poids du colis à envoyer ;
- Coller l’étiquette d’envoi Mondial Relay prépayée sur le colis ;
- L’envoyer à OMAJ !
OMAJ vérifie ensuite les articles reçus, s’occupe de prendre les photos des pièces pour les mettre en vente, crée les fiches produit, fixe les prix, puis met les pièces en ligne sur leur site et sur les marketplaces.
Ils prennent également soin des échanges avec les intéressés et acheteurs, mais aussi de l’envoi des colis. Les acheteurs disposent d’un délai de rétractation de 2 semaines. Au bout de ce délai, la cagnotte est créditée au vendeur.
Le dépôt-vente de seconde main en faveur de l’écologie
Comme Marine le précise, “1 français ne porte en moyenne que 30% des vêtements qu’il possède”. Ce chiffre plutôt effrayant amène une remise en question vis-à-vis de notre consommation, mais aussi et surtout sur l’ère de sur-consommation dans laquelle nous vivons.
Si vous êtes intéressé par le concept de dépôt-vente et que vous êtes sensible aux actions en faveur de l’environnement, nous vous invitons à écouter ce podcast en compagnie de Marine Daul Mernier, Co-fondatrice d’OMAJ.
Retrouvez notamment :
- Le concept de dépôt-vente ;
- Le business modèle de l’entreprise ;
- Le processus de vente / achat d’un vêtement chez OMAJ ;
- La stratégie d’acquisition de OMAJ ;
- La création du galon ;
- Les projets à venir de l’entreprise.