Quand les e-commerçants apprennent des retailers et vice et versa

GS1 France

26.11.2019


ecommercants apprennent retailers

ARTICLE | LOGISTIQUE |

Après la livraison en 1 heure et la possibilité de choisir son jour de livraison proposées par Amazon ou encore, le “Pay later” de Zalando – où les clients règlent leur achat si les articles commandés leur conviennent. Les nouveaux services des sites leaders du e-commerce autour de la satisfaction client mettent toujours la barre plus haut et bouleversent les usages en élevant d’un grade supplémentaire, les exigences du consommateur qui s’attendra à ce niveau de service de la part de tous les e-commerçants mais aussi à l’ère de l’omnicanal, l’exige dorénavant dans le commerce physique.

Face à cela, le nouvel enjeu des e-commerçants, en plus de proposer une offre de produits toujours plus large, est d’offrir un stock au plus proche des consommateurs qui souhaitent des délais de livraison toujours plus courts et des conditions de retour facilitées. Ce dernier, devenant au passage, un argument de fidélisation à ne pas négliger.

Et c’est ce qu’ont bien compris, les distributeurs du monde physique.

En effet, le 15 octobre dernier, plusieurs retailers ont confié lors de l’Omnicanal Day de GS1 France , comment ils s’organisaient pour lutter face aux géants du e-commerce et à l’escalade des nouveaux services proposés aux consommateurs.

La transformation digitale des magasins physiques passent par la mise en commun des stocks de leur réseau de magasins et par la justesse des stocks. Pour cela, nombreux sont ceux qui utilisent la RFID* pour pouvoir proposer de la e-réservation sur leur site e-commerce ou du click and collect.

Ainsi le Groupe Beaumanoir déclarait « nos magasins n’ont pas de réserve. 100% de nos produits sont mis en magasin. Notre filiale logistique réceptionne la marchandise de nos fournisseurs et effectue la distribution à J+2 en magasin. Nous avons donc besoin de conserver toujours le bon niveau de stock en magasin pour ne pas rater les ventes.» et C&A d’ajoutait, que « la RFID permet l’amélioration de l’information sur nos stocks, et la réduction des volumes en réserve tout en assurant un réassort beaucoup plus rapide.»

Un autre avantage de l’utilisation de la RFID selon la société Zetes et qu’elle permet « de retrouver un article et cela vaut tout autant en magasin que dans les entrepôts. En globalisant l’investissement sur l’ensemble de la chaîne, la RFID apporte une véritable valeur. Elle peut être posée sur une palette, un peu en amont, pour suivre les produits.»

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Le magasin est un entrepôt comme un autre.

Dans un contexte de commerce omnicanal, la logistique doit être omnicanal si les magasins veulent faire du ship from store par exemple.

C’est ce qu’expliquait la société Generix « la logistique omnicanal constitue l’un des leviers clés de la vente omnicanal. Il s’agit de la fusion de tous les moyens dont nous disposons au niveau de la disponibilité des produits et du service rendu aux consommateurs pour produire un service différenciant qui va attirer le consommateur. Pour l’instantanéité, la vision du stock disponible, nous avons créé des logiciels d’Order Management qui peuvent capter tous les flux d’entrée et de sortie, les rapprocher du stock disponible et rapprocher ce stock pour livrer le client. Certains vous donnent des indicateurs de stock critique, d’autres précisent si le produit se trouve bien dans un magasin donné. »

La logistique omnicanal est un véritable enjeu et une priorité pour la croissance des distributeurs puisque 53% des distributeurs envisagent de lancer une plateforme omnicanal dans les 24 prochains mois et 86% prévoient de le faire dans les 6 ans, selon le site Digitizing the store – the next wave of online and offline convergence.

Et les pure players dans tout ça …

Pour les pure players ne pouvant pas s’appuyer sur un réseau physique, il existe des solutions comme les points relais qui représentent près de 26% du flux de distribution de colis, ou les consignes (12% des flux), selon les derniers chiffres de la FEVAD (Fédération E-commerce et Vente à Distance).

Demain, pourquoi ne pas utiliser de façon industrielle les coffres vides des voitures pour transporter les colis des e-commerçants ou créer des entrepôts (hubs) communs à mi-chemin d’autres entrepôts ou centre de distribution, pour mutualiser les coûts de transports à l’instar du CRC (Centre de Routage Collaboratif), qui permet de démocratiser la mutualisation à tous les acteurs, petits et grands, de la GMS (Grande et Moyenne Surface) et de la RHD (Restauration Hors Domicile).

Dans ce contexte où la logistique du e-commerce devient un argument marketing différenciant pour les e-commerçants, GS1 France, réunira le 13 novembre prochain des e-commerçants et des prestataires logistiques pour réfléchir ensemble sur comment fluidifier et simplifier leurs processus logistiques et ainsi répondre au plus près aux souhaits de leurs clients sur le suivi du colis, la gestion des retours, du SAV, l’optimisation des stocks, la disponibilité des produits, le choix du mode de livraison…

Vous aussi, rejoignez le club e-commerce de GS1 pour prendre part à la réflexion sur les pistes d’amélioration à engager pour optimiser les process logistiques.

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