Depuis le 6 octobre 2022, l’Alliance française des places de marché est lancée. Cette dernière, sous l’impulsion des leaders français, aura comme objectif d’être la porte-parole du secteur en Europe.
Les pure players eBay, ManoMano, Rakuten, Etsy et Backmarket se sont donc associés pour créer ce groupement et ainsi espérer peser davantage dans les débats.
ManoMano, marketplace spécialiste du des produits du bricolage est la première marketplace présidente du lobby. Cette présidence sera par la suite tournante.
Obtenir un rayonnement plus important dans le débat européen
Les régulations européennes à venir concernant le e-commerce devront donc à présent faire face à cette Alliance française des places de marché.
L’objectif pour ces acteurs du e-commerce : représenter les autres acteurs et participer efficacement aux débats comme partenaires publics et de l’écosystème. Cela est d’ailleurs expliqué par Sébastien Duplan, Directeur des affaires publiques chez ManoMano, “les lois doivent être construites par des acteurs qui connaissent les réalités de notre business”.
Un premier exercice concernant le Digital Services Act et la Direction sur la Sécurité Générale des Produits
Pour ses débuts, l’association va tâcher de représenter l’ensemble des places de marché françaises d’un point de vue européen.
Le Digital Services Act a comme objectif de mettre au goût du jour la ligne directrice du e-commerce qui date maintenant de l’an 2000. Le DSA permet, en autre, d’harmoniser les droits nationaux des Etats notamment en ce qui concerne les contenus illégaux ou encore la désinformation. La loi Avia sera donc remplacée par celle-ci.
De son côté, la Direction sur la Sécurité Générale des Produits vise à sécuriser les produits commercialisés sur les places de marché. Des exigences sont mises en place par le DSGP pour les distributeurs mais aussi pour les producteurs. Ces produits ont par exemple l’obligation d’être sécurisés pour les consommateurs.
Crédit image : manomano.fr / afpdm.fr