Panini France : Migration, anticipation des pics de trafic, stratégie mobile first…

E-Commerce Nation

03.11.2021


Panini France : Migration, anticipation des pics de trafic, stratégie mobile first…

ARTICLE | CMS | INTERVIEW

Dans le cadre du One to One Monaco se déroulant du 26 au 28 octobre 2021, nous avons eu le plaisir d’échanger avec Frédéric Checconi. Après un parcours technique en tant que développeur durant plusieurs années, puis en tant que directeur informatique pendant 12 ans, Frédéric décide de s’orienter vers le e-commerce en 2016. Il est désormais RSI E-Commerce & Business Intelligence chez Panini France depuis mai 2018. Il est en charge d’une plateforme sur laquelle sont hébergés 5 sites e-commerce de ventes d’articles de sport (2 boutiques officielles de club et Fédération, footcenter.fr, madeinsport.com et rugbyshop.com) qui appartiennent au groupe Panini France. 

Depuis quelque temps, il travaille avec les autres services chez Panini France pour mettre en place des outils d’analyse de données sur toutes les ventes faites au niveau du groupe.

Pourriez-vous nous en dire plus sur Panini France et comment vous vous situez sur le marché français ?

Panini a un siège à Modène en Italie qui a été fondé il y a 60 ans par les Frères Panini. Ils ont développé une activité de vignettes. Panini France fait partie de ce groupe, nous sommes basés à Nice. Nous sommes présents sur l’activité historique dans les kiosques, grandes surfaces et sur le web depuis quelques années avec la vente de vignettes, stickers, albums et une partie librairie. 

En tant que responsable de projet informatique en charge de la plateforme quel est l’enjeu majeur auquel tu fais ou tu as fait face ces derniers mois ?

Je suis en charge de gérer la plateforme web et tout ce qui va autour, à la fois sur la partie technique et avec les prestataires. Je fais aussi l’interface avec le marketing en trouvant des solutions adaptées à leur demande, c’est un vrai travail d’équipe. Je m’occupe des projets informatiques autour de notre plateforme Magento abritant les 2 boutiques officielles de club et Fédération, footcenter.fr, madeinsport.com et rugbyshop.com. 

L’enjeu majeur a été de faire la migration sur notre plateforme. Nous étions sur Magento 1 depuis 7 ans et nous voulions passer sur Magento 2. Nous avons finalisé la migration début 2021. Maintenant l’objectif, c’est d’améliorer la plateforme, notamment l’expérience utilisateur. C’est ce que nous faisons déjà depuis plusieurs années, mais avec ce changement de solution, on doit s’intéresser encore plus à l’utilisateur pour améliorer nos taux de conversion.

En quelle année le e-commerce a-t-il vraiment été lancé pour Panini France autour des 5 sites e-commerce : 2 boutiques officielles de club et Fédération, footcenter.fr, madeinsport.com et rugbyshop.com ?

Sur la partie articles de sport, c’est une histoire qui date de 1998. Ce n’était pas du e-commerce comme on l’entend maintenant mais un catalogue qui était présenté sur le web avec des commandes papiers. La plateforme e-commerce Magento 1 a vu le jour en 2013 et ensuite Magento 2 début 2021. 

Quels ont été les bénéfices de cette migration ?

On a surtout gagné énormément sur la partie mobile parce qu’on a pris le pas de mettre une partie front PWA (une technologie entre un site web et une application mobile). Cela donne une expérience utilisateur meilleure sur mobile car nous savons que les enjeux sur mobile sont importants. 

En interne, comment gérez-vous le site ? Etes-vous accompagné ?

On travaille avec une agence spécialisée Magento, nous n’avons pas de développeur en interne pour le moment. L’internalisation du développement est un projet.

L’agence est notre interlocuteur principal car c’est eux qui nous donnent des recommandations, font les développements, les mises en production… C’est un vrai partenaire avec lequel il faut que ça se passe au mieux. 

Dans le domaine du sport, il y a sans doute une certaine saisonnalité et des pics d’activités, victoire en Coupe du Monde de l’Equipe de France, Noël, soldes… L’actualité impacte-t-elle votre business ? Comment arrivez-vous à gérer ces pics de trafic ?

Il y a la période de fin d’année qui est importante mais ce n’est pas la période sur laquelle nous avons des pics de trafic, on a une augmentation du trafic mais assez linéaire. Par contre, quand il y a des grands événements sportifs tels que la Coupe du Monde ou l’Euro, cela génère des pics très très violents et importants. Pour y faire face, le fait d’être sur un front en PWA demande moins de ressources et permet d’absorber plus de trafic. On a changé d’hébergeur pour prendre un hébergeur plus adapté à ces pics, on est chez AWS. Cela nous permet d’avoir une plateforme scallable. On arrive à anticiper assez facilement les pics donc on peut préparer la plateforme avant l’évènement. Bien sûr, il y a toujours une part d’imprévus. Par exemple, quand le sélectionneur de l’Equipe de France a annoncé la sélection de Karim Benzema, cela a généré quelque chose d’important qu’on avait anticipé mais pas à ce point-là. 

Le marché Français semble être la cible de prédilection sur l’ensemble de vos sites, on peut supposer que la plupart des transactions sont en euros ? 

On a sur certaines boutiques la livre sterling et le dollar de disponibles mais on est à plus de 98% de transactions en euros sur le marché français et belges notamment. On commence de plus en plus à vendre en Asie (Chine, Japon, Corée du Sud…).

Pour le choix de votre prestataire de paiement, en recherchiez-vous un qui connaisse bien ce marché et les attentes des consommateurs français ? 

On voulait trouver un prestataire qui avait des bureaux en France, c’était la priorité absolue. Ensuite notre choix s’est fait simplement : on a regardé tous les modes de paiement que les prestataires proposaient et qui étaient déjà intégrés dans leur solution. On avait aussi pour objectif de mettre le paiement en plusieurs fois. Après avoir sélectionné quelques solutions, on a interrogé des e-commerçants qui utilisent ces solutions pour avoir des avis neutres et objectifs. Nous avons par la suite choisi HiPay qui répondait à ces différents critères. 

Quels sont les thèmes chauds du moment qui vous animent ?

Améliorer notre taux de conversion, notre tunnel d’achat et proposer plus de modes de paiement. On a aussi un chantier important concernant le SAV : gestion des retours, information des clients sur les expéditions. On n’a pas vraiment de solution dédiée pour le moment, on utilise les informations communiquées par les transporteurs. 

Pourquoi venir au One to One Monaco

C’est ma 4ème édition et je fais assez peu de salons, au maximum 2 par an. Monaco est la priorité : d’un point de vue géographique comme nous sommes basés à Nice mais c’est surout le salon le mieux orgnisé, on est dans des conditions optimales. La qualité des personnes présentes est intéressante. C’est le salon que je privilégie.

J’aime bien aller voir certaines conférences pour découvrir les expériences des autres e-commerçants. J’ai souvent des objectifs différents. Les années précédentes je venais ici en travaillant pour le laboratoire pharmaceutique pour découvrir des solutions et améliorer notre site web. Depuis que je travaille chez Panini France, je suis là parce qu’on a besoin de faire évoluer notre solution Magento 2 et d’améliorer l’expérience utilisateur. 

Si je pouvais émettre une seule critique, il manque peut-être un peu de rencontres organisées avec les e-commerçants car j’aime discuter avec mes pairs.

Je reviendrai bien sûr sans aucune hésitation. Je suis toujours très heureux de venir ici, et c’est surtout un bonheur de revenir après cette période de covid.

Audrey Guenro
Content Manager chez E-Commerce Nation, je suis passionnée de marketing digital et animée par une curiosité débordante.
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