Comment se servir efficacement de la traduction en e-commerce ?

E-Commerce Nation

21.11.2019


comment se servir de la traduction en ecommerce

ARTICLE | EXPÉRIENCE UTILISATEUR | RELATION CLIENT

Comme le montrent les derniers chiffres-clés de la Févad, le ecommerce continue à avoir le vent en poupe et de belles perspectives devant lui. Or, la progression des ventes des sites de e-commerce n’est pas seulement due aux achats des internautes nationaux, elle résulte largement, et de plus en plus, des achats des internautes étrangers. Par conséquent, si vous voulez attirer cette clientèle sur votre site, il est crucial de leur présenter, dans leur langue, vos produits et vos services. La question, qui se pose alors à vous, est donc bien de savoir comment vous servir de la traduction en e-commerce pour valoriser votre site et en accroître les performances.

Des achats internationaux en forte hausse

Les chiffres globaux, publiés par la Fevad, montrent une tendance lourde à la croissance des chiffres d’affaires du ecommerce. Ils traduisent, néanmoins, une forte concentration entre les mains des grandes places de marché et une majorité des ecommerçants vend, désormais, à l’étranger. Le fait est que les internautes se portent volontiers vers des sites à vocation internationale.

Des chiffres globaux en hausse

Les 182 000 sites français de ecommerce ont réalisé 82 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2017. Ce qui représente une hausse de 14,3 % par rapport à l’année précédente, mais ce n’est encore que 8,5 % du commerce de détail.

Une forte concentration des chiffres d’affaires

0,6 % des sites réalisent 65,2 % des ventes, alors que 77 % d’entre eux doivent se partager 2,5 % de celles-ci. Et si 2/3 des poids lourds vendent à l’international, les autres sites ne sont encore que la moitié à le faire.

Des internautes sans frontières

Le fait est que les internautes ne s’embarrassent pas des frontières quand il s’agit de trouver le produit ou le service de leurs rêves. Ainsi, 42 % des acheteurs français vont sur des sites étrangers, comme le font 42 % des acheteurs européens. Pour certains, comme les espagnols, c’est même beaucoup plus.

Autrement dit, si vous voulez développer votre site, vous avez tout intérêt à profiter de ce courant d’achat international et à suivre l’exemple de ceux, petits ou grands, qui se sont lancés dans cette voie. Cependant, il va vous falloir bien réfléchir à ce qui va vous être nécessaire. Bien traduire, sans doute, mais qu’allez-vous devoir traduire exactement ?

« Ce n’est pas parce que c’est difficile que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas que c’est difficile. » Sénèque

La traduction en e-commerce : condition de base à remplir, pour passer à l’international

Pour beaucoup de e-commerçants, les ventes à l’étranger sont un phénomène normal, résultant de la nature même du net. Elles ne nécessiteraient donc pas de traitement particulier. Or, rien n’est plus faux ! Vendre à l’étranger, cela s’organise spécifiquement.

Affiner le suivi du taux de conversion

C’est en affinant le suivi de votre taux de conversion que vous allez prendre conscience, avec netteté, de l’effet “langues”. Le taux moyen de conversion se situe autour de 2 à 3 %. En général, en deçà, il y a problème, au-dessus, vous superformez. Une chose est sûre, si ce que vous avez à offrir n’est pas dans la langue de votre visiteur, celui-ci s’échappera, sans état d’âme. Si vous avez fait de ce visiteur, une cible prioritaire, il y a de fortes chances pour que votre taux de conversion en subisse les conséquences.

Traduire tout ce qu’il y a à traduire

On a tendance à l’oublier, mais la traduction en e-commerce ne concerne pas que le site et les fiches produits. Peuvent également s’y ajouter tous les documents accompagnant la vente, guides d’achat, newsletter, bannières publicitaires. Enfin, il faut également y adjoindre les différents modules du FAQ et tous les textes qui contribuent à asseoir la vente et à la suivre après coup.

Sans oublier le référencement naturel ou SEO

Le référencement naturel propre à une langue n’est pas directement transposable dans une autre langue. Ce n’est pas qu’une question de vocabulaire, c’est aussi une question de culture. Ainsi, par exemple, le mot “ahorita” traduit littéralement par “maintenant”, en France, signifiera, dans les faits,” pas tout de suite”, au Mexique. Le site TELLUS, d’où est tiré cet exemple, en donne de nombreux autres, dans d’autres univers culturels.

Pour toutes ces raisons, le jour où vous vous engagez dans une démarche pour traduire vos textes, vous devez le faire de manière complète et efficace.

Les Français et les langues étrangères

  • 2/3 : C’est la proportion des français ne parlant aucune langue couramment
  • 1/3 : C’est la proportion des français qui pensent que c’est utile de connaître une langue étrangère
  • 14% : C’est la proportion des français connaissant une langue étrangère et qui ont un bon niveau dans cette langue
  • 40% : C’est la proportion des français connaissant une langue étrangère et qui ont seulement un niveau de base dans cette langue

(Source : Digischool)

Les trois solutions possibles pour être lisible à l’international

Le sens premier de la lisibilité, c’est ce qui permet d’assurer une compréhension immédiate de ce qui est communiqué. De ce point de vue, pour être lisible à l’international, soit vous traduisez vous-même vos documents, soit vous faîtes en sorte qu’ils puissent être traduits automatiquement, soit vous faîtes appel à des traducteurs professionnels. Dans ce dernier cas, vous pouvez recourir à des freelances ou bien à des services spécialisées comme Textmaster. Dernier point à prendre en compte, l’anglais est la langue cible à choisir en priorité.

Traduire soi-même

En êtes-vous bien sûr ? Traduire, ce n’est pas simplement passer du français à la langue cible. Les structures grammaticales d’une langue à l’autre ne sont pas les mêmes. Être bilingue, même, peut ne pas suffire. Si vous ne l’êtes pas, abandonnez cette idée, et ne croyez surtout pas qu’une langue s’apprend en 10 jours.

Si vous êtes bilingue, demandez-vous, avant de commencer, si vous avez une connaissance suffisante de la culture du pays cible, pour ne pas commettre d’impairs. Pensez, par exemple, au roman d’Amélie Nothomb “Stupeur et tremblements”.

L’héroïne a une connaissance parfaite de la langue japonaise et pourtant, elle enchaîne malentendus sur malentendus, dans l’entreprise japonaise dans laquelle elle travaille, et où elle finit par être reléguée dans des fonctions très subalternes

Faire traduire par des robots

C’est une solution largement utilisée. Les applications ne manquent pas, mais pour les avoir, sans doute, déjà pratiquées, vous savez que ce n’est pas l’idéal. Pour les mêmes raisons, que si vous deviez le faire par vous-même.

Ce qui change, c’est seulement la rapidité de l’exécution. Et ne croyez surtout pas que c’est sans importance, s’il ne s’agit que de fiches produits.
Cela changera-t-il à l’avenir ? Probablement pas. Voyez pour cela, par exemple, le texte de Gérard Koenig, “Time to Philo va-t-il être robotisé ?”

Faire traduire par des traducteurs professionnels

Vous avez le choix entre deux options. Vous pouvez recourir à un traducteur professionnel, dûment assermenté ou certifié. Sachez qu’il vous en coûtera, en général, entre 10 et 15 centimes par mot. Comme une page de format A4 comprend, environ, de 400 à 500 mots, avec une police 11 ou 12, cela vous donne une idée du budget nécessaire.
Le recours à un service professionnel, comme Textmaster, vous simplifie la vie.

  • Nul besoin de rechercher le bon traducteur. La plateforme, créée en 2011, propose un service de traduction en ligne dans pas moins de 50 langues et domaines d’expertise. Il vous suffit de télécharger votre fichier dans le format de votre choix, de sélectionner vos langues et options puis de valider le devis en ligne s’il vous convient. Votre contenu est alors traduit par des traducteurs natifs et professionnels.
  • Votre budget est maîtrisé. Suivant la qualité désirée et les options choisies (commande urgente, relecture…) les tarifs varient entre 6 et 16 centimes par mot.
  • Obtenir un devis de traduction est très facile. Vous pouvez l’obtenir en quelques clics sur le site de TextMaster ou bien contacter directement un conseiller.
  • Vous n’avez plus à gérer manuellement les traductions. TextMaster a développé des plugins de traduction spécialisés pour WordPress, Magento, Drupal ou encore Prestashop. Vous pouvez alors lancer vos traductions directement depuis ces interfaces et réintégrer automatiquement le contenu traduit.

« De chez vous, vous pouvez créer une entreprise mondiale : ne raisonnez pas local, pensez global » BPI

Bâtir une stratégie export

Vous êtes décidé à faire de votre site, un vrai site international et ne pas vous contenter de quelques ventes faites, de temps en temps, à des internautes étrangers. Alors, désolé, mais traduire, au minimum en anglais, ne va pas suffire. Vous allez devoir réfléchir, au préalable, à votre stratégie export.

Mais, c’est là, déjà, un autre sujet. Retenez simplement, à ce stade, qu’il serait dommage que vous augmentiez sensiblement vos ventes, grâce à votre démarche à l’international, et que faute d’une organisation adéquate, vous ne soyez pas en mesure de les satisfaire vraiment.

Résumons-nous

Difficile, voire impossible, de ne pas passer par la case “international” pour qui veut développer son site de e-commerce ;
Passage obligé par la case “langues étrangères” pour la mise en oeuvre ;
Enfin, mieux vaut inscrire ce développement dans une stratégie export.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Jusqu’où êtes-vous prêt à aller pour développer votre site à l’international et y multiplier vos ventes ?

Crédit photo : Alex Kaliberda

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