GTIN/EAN, bénéfices et usages de ces codes

GS1 France

27.08.2019


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ARTICLE | PRODUIT / PIM / MDM |

Un nombre, des barres et des milliers d’informations uniques liées au code GTIN/EAN

Tout a commencé avec un code-barres dans les années 70, dans un magasin d’alimentation aux USA.

Mais avant ce lancement, le défi était de savoir comment créer un système d’identification unique à la source pour chaque produit avec autant de fournisseurs différents ?

Le dicton «l’union fait la force », n’a jamais été aussi juste que lors de la création de ce référentiel unique d’abord national, puis mondial. En effet, qui mieux que les différents acteurs de la grande distribution eux-mêmes (distributeurs, fabricants/industriels), pour co-créer un système qui puissent permettre cette identification unique par produit. 

Après de nombreuses réunions, de nombreux essais, des recherches et de benchmark sur les systèmes de lecture de code à barres existants….biiip ! Le 26 juin 1974, un pack de paquet de chewing-gum est devenu le premier produit avec un code à barres à être scanné en magasin. 

premier produit code barres paquet chewing gum

Pour quels bénéfices ?

Le besoin de simplifier les relations administratives entre fournisseurs et distributeurs, a permis de travailler ensemble sur un système de communication unique.

  • Attribuer un numéro unique par fournisseur ;
  • Normaliser les relations des uns et des autres dans le cadre de structures préalablement déterminées ;
  • Se comprendre avec un langage informatique commun ;
  • Établir des règles communes qui permettent à travers une action, la passation d’une commande, d’automatiser l’échange du bon de livraison et de la facture ;
  • Réduire les tâches de saisie et de re-saisie, supprimer le marquage unitaire du prix et accroître la vitesse de passage aux caisses. Le code à barres apporte dès lors d’importantes réductions de charges de salaires.

Bien sûr, un numéro unique, demande un organisme de gestion unique. Les détaillants et les fabricants ont donc créé historiquement tous les GS1. Aujourd’hui, plusieurs secteurs d’activités créent et adoptent des standards GS1 et participent à la stratégie de cette entreprise au fonctionnement atypique.

Et bien que l’histoire de la standardisation de la structure de l’information ait commencé avec le code-barres, les standards GS1 ont évolué pour refléter et influencer le monde dans lequel nous vivons et travaillons.

Ils améliorent l’efficacité dans de nombreux secteurs, du commerce de détail à la santé en passant par le transport et la logistique. Travaillant toujours pour ses adhérents, les standards ouvrent des portes et réduisent les coûts d’activités permettant des économies d’échelle considérables. Ils permettent aux entreprises de vendre au-delà de leurs frontières et donc de trouver de nouveaux clients plus facilement.

Comme exemple, le coût des passages en caisse qui avait chuté et leur vitesse avait augmenté de 40 %. Les transactions avaient gagné en fiabilité et les systèmes de gestion des stocks des magasins avaient été considérablement optimisés avec la naissance de la gestion réelle d’un point de vente.  Le code-barres a ouvert la voie à l’essor de l’hyper-choix pour le consommateur, la multiplication des produits. Il a permis aux magasins de gérer un flux continu de nouvelles références, sans faire exploser les frais de gestion. 

Chaque jour, 6 milliards de « bips » retentissent partout sur la planète. La lecture optique du code-barres n’enregistre pas seulement la transaction. Elle déclenche aussi une incroyable cascade d’opérations, depuis l’enregistrement des données d’achats des clients jusqu’à la gestion des stocks, les commandes de réapprovisionnement automatique.

C’est pourquoi dans de nombreux domaines d’activités, si vous voulez mettre un code à barres sur un article qui peut être scanné n’importe où dans le monde, vous devez contacter uniquement un organisme GS1 présent dans 114 pays dans le monde. Et c’est pour cela qu’Auchan, Carrefour, Casino, E.Leclerc, Intermarché, ou encore Système U demandent un code GTIN à leurs fournisseurs et depuis 2015, les marketplaces comme Alibaba, Amazon, Cdiscount, Google, La Redoute ou encore Rakuten l’exigent aussi pour s’assurer que le bon produit sera expédié aux e-acheteurs.

Autre élément intéressant dans ce code unique : La traçabilité ! 

En effet, c’est LE mot-clé lorsqu’il s’agit de codes à barres. Vous savez ces traits blancs et noirs qui sont en fait un langage binaire (0 et 1) et que les lecteurs optiques peuvent lire et surtout comprendre l’information qui est derrière.

Aujourd’hui, il est possible d’obtenir, en partie grâce au code à barres, des informations précises sur un produit et son historique : la date et le lieu où il a été fabriqué, la date et la façon dont on l’a expédié, les endroits où il s’est arrêté, qui était le superviseur en fonction lors du contrôle de qualité, et presque tout ce que vous pouvez imaginer.

La traçabilité permet aux entreprises de contrôler tout ce qui concerne un produit, depuis sa fabrication jusqu’à la palette et le hangar précis où il a été entreposé, le point de vente, le prix et la date où il fut vendu. Le code à barres est devenu un outil essentiel, indispensable dans notre réalité économique moderne.

Un des gros chantiers actuels sur lequel nous travaillons avec tous les acteurs de l’alimentaire est la gestion des retraits/rappels de produits. L’idée étant de bloquer le passage en caisse des produits dès qu’il y a une alerte sur un produit et éviter que le consommateur ne l’achète.

Et pour les clients qui l’aurait déjà dans leur foyer, et sans tomber dans un roman d’anticipation, grâce à la standardisation et la centralisation de l’information, il serait possible à un fabricant de réfrigérateur intelligent de scanner vos produits et de vous alerter qu’il y a un problème alimentaire sur l’un d’entre eux grâce à l’accès facile à l’information produit.

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Support nécessaire de la productivité et de l’efficacité qu’implique le monde moderne, le code-barres n’enregistre pas uniquement la transaction d’un achat mais entraîne une série d’opérations, depuis l’enregistrement des données d’achats des clients jusqu’à la commande de réapprovisionnement automatique. Il s’intègre ainsi parfaitement dans la gestion de la supply chain.

Aujourd’hui, avec le développement des achats en ligne pour lesquels les marchandises sont stockées dans de grands entrepôts avant d’être envoyées directement aux clients, le code-barres est devenu un outil essentiel de la gestion des stocks et de la préparation des commandes, optimisant ainsi la chaîne logistique tout en simplifiant la transmission d’informations.

Et demain ? Demain, c’est déjà aujourd’hui !

Chez GS1 France, on nous demande souvent si le QR code ne va pas remplacer le code à barres verticales habituel. Ce à quoi nous répondons que peu importe la forme du code-barres, si le besoin de capturer davantage d’informations comme des formats vidéo ou de rediriger vers un site est nécessaire, alors oui, peut-être, mais probablement pas pour tout.

En effet, sans entrer dans les détails techniques, un QR code peut contenir plus d’informations qu’un code-barres classique. Chez GS1, nous sommes agnostiques aux technologies, peu importe le support où est embarqué le code GTIN, il sera toujours nécessaire de structurer l’information dans un monde où ce sont de plus en plus les ordinateurs qui traitent l’information. Une erreur de virgule, un chiffre en trop ou inversé et la machine ne comprend pas ou mal l’information.

Avec l’arrivée de l’intelligence artificielle et des assistants vocaux pour passer une commande depuis sa Google Home ou son Alexa d’Amazon, permettre d’identifier rapidement et précisément une information sur un produit et proposer le bon produit au consommateur est crucial pour tous ces nouveaux acteurs du commerce du 3ème millénaire. 

Voici d’ailleurs les sujets sur lesquels GS1 travaille avec des acteurs de secteurs complètement différents et auxquels nous vous invitons à participer si vous utilisez ces technologies :

  • IoT, capteurs et biométrie
  • Intelligence artificielle (I.A.)
  • Données ouvertes, structurées et liées
  • Logistique autonome
  • Blockchain et données distribuées
  • Visualisation par ordinateur
  • Reconnaissance vocale
  • Robotique
  • Réalité augmentée, virtuelle et mixte

Comme vous le voyez, l’innovation est ancrée dans l’ADN de GS1 ! N’hésitez pas à prendre part aux sujets qui vous intéressent.

Et pour tout savoir sur le 4ème canal de vente qu’est le Voice Commerce, vous pouvez télécharger gratuitement notre livre blanc sur les assistants vocaux.

Crédit image : Shweta Rawat

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